Le mythe de la guerre-éclair (Poche) - La campagne de l'Ouest de 1940 Karl-Heinz Frieser pdf english

Le mythe de la guerre-éclair (Poche) - La campagne de l'Ouest de 1940

Livres, Karl-Heinz Frieser

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de Karl-Heinz Frieser

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La victoire-éclair de Hitler sur les Alliés n'avait pas été planifiée comme «guerre-éclair». Le commandement allemand comptait sur une réédition de la Première Guerre mondiale, avec des combats étalés sur des années ; cette conviction avait présidé à la planification de son économie et à ses plans de guerre. Ce n'est qu'après que le corps blindé Guderian eut effectué sa surprenante percée à Sedan que l'offensive allemande acquit une dynamique propre insoupçonnée et conduisit au «coup de faucille» et à l'avance rapide des chars jusqu'aux portes de Dunkerque, où Hitler arrêta leur progression pendant quelques jours, ce qui permit l'évacuation du corps expéditionnaire anglais. S'élevant contre la théorie courante d'une «stratégie de la guerre-éclair» conçue par Hitler, l'auteur démontre ce qui a réellement fondé le secret de la réussite de la «guerre-éclair» de l'offensive de 1940, et démontre également que lorsqu'Hitler voulut réitérer cette opération (dont il s'était attribué le mérite a posteriori), mais cette fois contre l'URSS, ce fut l'échec. Prix Edmond Fréville de l'Académie des sciences morales et politiques (2004)Vous trouverez ci-dessous les commentaires du lecteur après avoir lu Le mythe de la guerre-éclair (Poche) - La campagne de l'Ouest de 1940. Vous pouvez considérer pour votre référence.

Cet ouvrage de Karl-Heinz Frieser démontre que la campagne militaire allemande de mai-juin 1940 fut, de fait, par sa rapidité, une "guerre-éclair" mais que celle-ci résulte plus de l'initiative de quelques généraux allemands que de l'exécution d'une doctrine militaire prédéfinie.Pourtant, la lecture des cent premières pages est assez irritante, principalement pour une approche qualitative, à mes yeux assez subjective, des forces en présence mais aujourd'hui encore le potentiel réel de différentes forces armées reste toujours difficilement perceptible.Cependant, l'ouvrage est toujours instructif et particulièrement intéressant sur le déroulement du "plan jaune" ainsi que sur les interventions quelque peu intempestives du haut commandement sur l'évolution des choses.Certains penseurs militaires allemands semblent même avoir perçu que, stratégiquement, la campagne à l'Ouest deviendrait une "victoire perdue" mais d'autres s'en sont servis pour démontrer la justesse de leur conception de l'emploi opérationnel des forces blindées et de l'aviation d'appui.L'auteur reconnaît à la Wehrmacht "une efficacité et un rendement purement inhérents au système. Ceux-ci étaient le résultat d'une évolution de plusieurs siècles (...) Une organisation de ce genre, réglée sur l'efficacité et rien d'autre, pouvait être mise au service de tous les objectifs." (cf. page 357). Remarque à méditer car si l'Allemagne a perdu les deux guerres, elle semble avoir transposé une partie de son organisation guerrière dans le domaine économique...Seuls reproches, peut-être même propres à la version française, la légende erronée de la photo de couverture (il s'agit de Panzer IV et non de Panzer III) et la mention de Malines, comme lieu de l'atterrissage forcé d'un avion de liaison allemand en Belgique le 10 janvier 1940 , alors qu'il s'agissait de Malines-sur-Meuse et que les deux lieux sont distants d'une centaine de kilomètres.Vu l'excellence générale de l'ouvrage, on peut pardonner ces deux coquilles mais il y aurait lieu de les corriger lors d'une éventuelle réédition.